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Un détecteur de CO2 qui tombe à pic avec la COVID !

2 avril 2021

En 2019, M. Jean-Michel avait inscrit notre école à un projet initié par l’ISSEP (institut Scientifique de Service Public) permettant de sensibiliser le milieu scolaire aux enjeux de la qualité de l’air intérieur et à l’importance d’adopter de bonnes pratiques de ventilations dans les classes.

Cela, avant l’arrivée de la COVID…

Parfois, le hasard fait bien les choses. Le projet a dû être postposé car une formation était obligatoire pour l’enseignant et, comme tout rassemblement était interdit jusque fin de l’année scolaire passée, cela a été reporté.

En septembre, après cette formation, les classes de 4ème, 5ème et 6ème primaire ont reçu chacune 1 capteur de CO2 pour tester la qualité de l’air.

 

L’ISSEP a un double enjeu avec ce projet.

Tout d’abord, conscientiser les élèves et les professeurs à une meilleure qualité d’air dans les classes.

 

Durant 2 mois, nous avons pu nous familiariser avec cet appareil qui mesure la concentration en CO2 dans le local.

L’appareil devait être placé à la même hauteur que la tête des élèves. Les valeurs de référence sont calculées en PPM (particules par millions)

À 500 ppm, c’est un critère de qualité. Le bonhomme est vert.

À 1000 ppm, cela devient un critère de Vigilance. Le bonhomme devient orange.

À 1500 ppm, cela devient un critère d’intervention. Le bonhomme devient rouge et une alarme se met en route.

Nous avons testé l’appareil à plusieurs endroits de la classe.

Mais nous avons surtout testé plusieurs méthodes de ventilation en recherchant la plus efficace, la plus durable.

Après nos essais-erreurs, nous avons placé le capteur de CO2 à un endroit fixe pour 3 mois, branché nuit et jour.

La deuxième utilité pour l’ISSEP était l’enregistrement des données pour analyser tout cela et tirer des conclusions sur la qualité de l’air dans nos écoles wallonnes.

 

Chaque titulaire a rempli une grille horaire (classe entière, ½ classe, …) en expliquant les événements spéciaux, les changements, en présentant un plan de la classe et en parlant de la qualité des locaux. Bref, une analyse très poussée.

Les analyses sont en cours…

 

Au-delà du fait que la réception de cet appareil tombait à point nommé durant cette période COVID (Quelle chance nous avons eue !), nous nous sommes rendus compte avec les élèves de l’importance du renouvellement de l’air dans nos locaux.

 

Nous avons aussi observé que quelle que soit la taille du local, qu’il soit moins volumineux comme en P6 ou plus grand, il est tout-à-fait possible d’avoir en permanence un air plus sain.

Il suffit, grâce à ce capteur, de connaître les bons gestes à accomplir et quand les accomplir.

Les réflexes sont là car les enfants ont vraiment joué le jeu et dès que le seuil d’intervention est atteint, ils se lèvent pour ouvrir en grand les fenêtres. Ils le font aussi pour ventiler le local durant les récréations.

(Bon… Ils avaient parfois le regard un peu trop braqué sur le capteur J)

 

La vraie solution serait d’avoir dans chaque classe une ventilation mécanique.

 

Et dernier avantage, les appareils sont maintenant la propriété de l’école et les autres classes que P6, P5 et P4 qui voudraient aussi tester cela, en auront ainsi la possibilité.

 

Merci à l’ISSEP pour cette belle opportunité !