Non classé

NOS MEILLEURS SOUVENIRS D’ENGREUX

30 janvier 2022

Articles originaux avec images  : Suivez ce lien : articles Engreux 2021

 

Nous, les élèves de 4ème année, sommes partis 5 jours en classes vertes avec les 3èmes au centre ADEPS d’Engreux, situé en pleine nature, au confluent des 2 Ourthe. Nous partagions notre temps entre des activités d’éveil et des activités sportives.

 

L’activité Rivéo

Tout d’abord, nous avons parlé de l’écrevisse. Dans nos rivières, nous trouvons beaucoup d’écrevisses américaines. Celles-ci sont invasives : elles donnent une maladie grave aux autres écrevisses qui meurent. C’est pour ça qu’il y a de moins en moins d’écrevisses de chez nous.

Après, notre animateur nous a montré la mare et les drôles d’insectes et de batraciens qui y vivent. Les mares se remplissent avec l’eau de la pluie et s’assèchent quand il fait sec. Nous avons joué à « Qui est-ce ? » avec les animaux de la mare. Notre animateur nous donnait des indices et on éliminait carte par carte jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une seule : c’était la demoiselle (une sorte de libellule).

Ensuite, nous avons continué la balade et nous avons repéré une amanite tue-mouches.

Plus loin, notre animateur nous a donné des épuisettes pour pêcher des larves d’insectes et des mollusques dans le ruisseau. Nous devions déterminer si l’eau était polluée : grâce aux petits animaux que nous avons récoltés et à des fiches explicatives, nous avons pu savoir que l’eau d’Engreux n’était pas polluée du tout.

À la fin de la promenade, notre animateur nous a fait toucher quelque chose, les yeux bandés : nous devions deviner ce que c’était. Il s’agissait d’une queue de castor ! Nous avons été surpris d’apprendre que le castor pouvait mesurer plus d’un mètre de long.

Écrit par Léopoldine, Timéa, Eléa, Lucile et Alexandra

 

 

Les activités sportives

Pour les sports, nous étions répartis en 3 groupes.

On a participé à une course d’orientation : avec une carte, nous devions trouver des endroits précis dans la forêt et nous y rendre.

Nous avons roulé sur des BMX (vélos à utiliser debout) : on est allé dans les bois, il y avait des bosses et des gros tournants. Ensuite, nous sommes allés sur un bike park.

À l’escalade, on nous a expliqué comment enfiler son baudrier et nous assurer en toute sécurité. Puis, on a pu monter sur les murs, on essayait de grimper le plus haut possible.

Nous avons fait de l’hébertisme : c’est un parcours d’obstacles en forêt. On devait grimper sur un filet, marcher sur des cordes, etc…

Nous avons aussi joué au tennis de table (on était 2 par table).

Nous nous sommes musclés à la condition physique, avec du matériel varié.

Nous avons testé le tir à l’arc : on comptait nos points et il y a eu un gagnant.

Nous avons également joué au badminton : la monitrice nous avait préparé des ateliers pour nous apprendre à manier la raquette correctement.

Nous avons fait un match d’Unihoc, des jeux de ballon et de l’athlétisme.

Un soir, lorsqu’il faisait noir, nous sommes allés nous balader dans la forêt avec des lampes de poche que nous devions éteindre à certains moments : Vinciane nous a parlé des différentes phases de la lune et des castors. Nous avons entendu une chouette. Lors de cette balade de nuit, nous avons aussi écouté des légendes de la région, au bord de l’Ourthe ou au milieu de la forêt, comme celle de « L’arbre aux nutons ».

Écrit par Pauline, Viktor, Manoa et Elliott

 

 

La balade avec guide nature

 

Tout d’abord, on a parlé des feuillus : ce sont les arbres qui ont des feuilles qui tombent en automne. On a comparé les feuilles et les fruits de différents arbres (le hêtre, le chêne, le châtaigner…).

Ensuite, la guide nous a parlé des conifères : ce sont les arbres qui ont des cônes et qui ne perdent pas leurs aiguilles en hiver (sauf le mélèze). On les appelle aussi « résineux ».

On a senti l’odeur des arbres et on a touché leur écorce : certains arbres sont plus rugueux que d’autres.

On a aussi discuté des champignons : on a observé l’amanite tue-mouches et le lichen. On nous a expliqué qu’il ne faut jamais toucher un champignon qu’on ne connaît pas car certains peuvent être très dangereux et même mortels.

La guide a comparé les terriers des blaireaux avec ceux des renards : la taille et les galeries sont différentes.

Il y a de plus en plus de ratons laveurs à Engreux (Fanny en a même vu un qui fouillait dans une poubelle).

On a vu les différences entre les chevreuils et les cerfs : le cerf est presque 2x plus grand et 5x plus lourd que le chevreuil. Dans les Ardennes, certains hommes organisent même des concours de brame de cerf !

La guide nous a expliqué que le castor construit un barrage devant son terrier pour que le niveau de l’eau monte : l’entrée de celui-ci est sous l’eau pour que les prédateurs ne puissent pas y entrer.

On rencontre parfois des sangliers dans nos forêts : en général, ils sont inoffensifs car ils ont peur de nous mais il ne faut pas s’approcher des femelles qui ont des petits car elles pourraient foncer sur nous pour les protéger.

Depuis quelques années, le loup fait son grand retour dans nos forêts belges.

Écrit par Jade, Lycia, Luna et Clément

 

 

Le barrage de Nisramont

 

Jeudi matin, nous nous sommes rendus en bus au barrage de Nisramont. Sa longueur est de 116 m et sa hauteur de 16 m.

Sa fonction principale est de rendre l’eau du lac potable.

Pour cela, il y a plusieurs étapes : (1) la filtration, (2) la préoxydation, (3) la floculation, (4) la décantation, (5) le passage dans du charbon, (6) la désinfection, (7) le pompage et (8) le traitement des boues.

  1. La filtration permet d’enlever les gros déchets de l’eau (poissons, rondins de bois, branches, feuilles, sacs plastiques…).
  2. Lors de la préoxydation, on ajoute des réactifs pour éliminer les bactéries présentes dans l’eau.
  3. Lors de la floculation, on ajoute des produits qui permettent aux boues en suspension de se rassembler et de former des « flocs » (amas de particules en suspension).
  4. La décantation, c’est laisser l’eau pendant un certain temps dans des grands bassins : les flocs de boue se déposent au fond des décanteurs alors que l’eau propre reste en surf
  5. L’eau passe ensuite dans du charbon: les derniers petits flocs de boue sont retenus par les grains de charbon. Les pesticides, le chlore et les bactéries sont absorbés par le charbon.
  6. Lors de la désinfection, on ajoute un stérilisant afin d’éviter que des bactéries naissent dans les canalisations.
  7. Le pompage, c’est quand l’eau, rendue parfaitement propre et potable, est expédiée, grâce à de grandes pompes dans des canalisations qui l’envoient dans le château d’eau.
  8. Les boues extraites au fond des décanteurs sont épaisses. Elles sont mélangées à de la chaux et pressées. Quand elles sont sèches, ces boues sont utilisées comme engrais dans les champs.

Écrit par William, Léopold, Can, Ilhan et Félix